Saturday, March 17, 2007

PARIS Beau Bourg CityBreak


LE CENTRE GEORGES POMPIDOU
« BEAUBOURG » A 30 ANS


« Je voudrais passionnément que Paris possède un centre culturel (...) qui soit à la fois un musée et un centre de création, où les arts plastiques voisineraient avec la musique, le cinéma, les livres, la recherche audio-visuelle, etc. Le musée ne peut être que d’art moderne, puisque nous avons le Louvre. La création, évidemment, serait moderne et évoluerait sans cesse. La bibliothèque attirerait des milliers de lecteurs qui du même coup seraient mis en contact avec les arts.
C’est en ces termes que Georges Pompidou décrit le projet, lancé dès 1969, de ce qui deviendra le Centre Georges Pompidou.

1977


Présidé par l’architecte Jean Prouvé, le jury désigne comme lauréate l'équipe de deux jeunes architectes : RENZO PIANO et RICHARD ROGERS.

Caractéristiques du projet :

OUVERTURE sur la ville et sur le quartier avec une grande place qui occupe la moitié de l’espace prévu pour la construction : la « PIAZZA ».
• Création d'un ESPACE TRANSFORMABLE. Le bâtiment est conçu, à partir de la piazza, comme un empilement de grands plateaux libres, dont les cloisonnements pourront être organisés selon les besoins et évoluer dans le temps. Une architecture qui répond à la volonté de créer un lieu vivant pour l'art contemporain et la culture.
TOUT MONTRER, la structure et tout ce qui la fait fonctionner. Squelette, tripes et artères sont ainsi exposés en plein air, sur la rue et sur la piazza.



1977-2007


Pour ses 30 ans
• Coïncidant avec le 30e anniversaire du Centre Pompidou, le Musée déploie, dans un NOUVEL ACCROCHAGE, sa collection d'art moderne (de 1905 aux années 1950) sur la totalité du niveau 5.

Ce nouvel accrohage met l'accent sur les grands fonds monographiques émanant des donations des artistes ou de leurs familles, fond qui s’est considérablement enrichi pendant ces trente dernières années.
Parallèlement les collections se sont ouvertes à d'autres domaines : des salles consacrées à Man Ray, Moholy Nagy, Brassaï, pour la photographie, à Chareau et Prouvé pour l'architecture et le design.

Dans un parcours organisé chronologiquement, les salles consacrées aux artistes, conçues comme un dossier ou une petite exposition, alternent avec des salles construites autour d'une personnalité (André Breton, dont le Centre a le privilège de conserver une partie de la collection telle qu'il l'avait disposée sur le mur de son atelier rue Fontaine, ou bien Jean Paulhan), d'une grande revue (Cahiers d'art, ou Documents), d'une galerie (Maeght, Jean Fournier), d'un mouvement (le Bauhaus) ou d'un événement (l'Exposition de 1937).

2007
BEAUBOURG S'EXPORTE




BEAUBOURG s’exporte à METZ
Metz à la croisée de l’Europe du Nord et du Sud qui ser desservi par le TGV Est européen (10/jour). Fin des travaux prévu en 2008 , mais l’opération urbaine de ce nouveau « quartier de l’Amphitéâtre » sera terminée en 2015.
L'ensemble évoque un vaste chapiteau entouré d'un parvis et d'un jardin. L'édifice se présente comme une vaste structure hexagonale couvrant l'ensemble des espaces intérieurs qui se développe autour d'une flèche centrale qui culmine à 77 mètres.
Entièrement réalisée en bois, la couverture est composée de modules hexagonaux, ressemblant au cannage d'un chapeau chinois, recouverte d'une membrane étanche à base de fibre de verre et de Teflon. Trois galeries, en forme de tubes parallélépipédiques, se superposent et se croisent sous cette grande couverture.
© Shigeru Ban Architects Europe avec Jean de Gastines, architecte

BEAUBOURG s’exporte à SHANGAI
Dès cette année, d’abord dans un ancien palais du quartier de Luwan avant d’intégrer on bâtiment de 10000 m2 prévu pour 2009.


Mais ce quartier de Beaubourg a aussi un parrain
LA FAMILLE COSTES



« …Souvenez-vous du CAFE COSTES, le premier coup de poker familial. Jean-Louis rachète en 1984 un café et son premier étage place des Innocents, dans le quartier des Halles. Au lieu de le faire retaper en trois mois et de l'habiller sagement de Formica, comme c'est l'usage dans le métier, il s'endette lourdement et fait appel à un certain Philippe Starck, qui conçoit, pendant un an, une sublime architecture d'avant-garde. La confrérie aveyronnaise prend le jeune Costes pour un fou, mais le succès, immédiat, lui donnera raison.



Trois ans plus tard, Gilbert, par émulation fraternelle, renchérit avec le CAFE BEAUBOURG (borde Beaubourg) signé par l'architecte Christian de Portzamparc. Suivront Olivier Gagnère pour le décor du CAFE MARLY (sous les arcades en face la grande pyramide du Musée du Louvre, réservation conseillée, tél. 01 49 26 06.60) et Jacques Garcia pour l'hôtel Costes , la Grande Armée, le CAFE RUC... (près de la place du Palais Royal, 159, rue St Honoré, tél. 01 42 60 97 54).
Les Costes ne lésinent pas sur les moyens. Quitte à se mettre en danger. «Plusieurs fois, ils ont frôlé la catastrophe, témoigne un proche conseiller de la famille. Prenez le GEORGES : personne ne voulait de cette concession du Centre Pompidou qui demandait au moins 10 millions de francs d'investissements. Résultat ? les Costes, avec les designers Dominique Jakob et Brendan McFarlane, en ont fait non seulement un restaurant très rentable, mais aussi le plus beau décor de Paris!» … (dans le musée, réservation conseillée, tél. 08 26 10 04 78).
(extrait : Les dessous d'un empire par François-Régis Gaudry, paru dans L'Express du 11/05/2006)

Et pour rester dans la planète Costes, dans ce même quartier, en limite du Marais, l'hôtel de Guy, le troisième frère, l’HÔTEL BOURG TIBOURG, (19, rue du Bourg-Tibourg, tél. 01 42 78 47 39) un petit bijou de Jacques Garcia dans la lignée plus intime de l'HÔTEL COSTES (239, rue du Faubourg-Saint-Honoré , tél. 01 42 44 50 00)
Enfin toujours sur cette rive, l’HÔTEL AMOUR, de Thierry Costes, la nouvelle génération : un «truc expérimental». à la fois hôtel de charme, pension de famille et résidence d'artistes. Au rez-de-chaussée, une splendide néo-brasserie flanquée de tables Art déco, de banquettes en Skaï rouge et de chaises années 1950, qui se prolonge par un joli patio verdoyant. Dans les étages 20 chambres vintage ou kitsch, une suite aux murs parme avec terrasse privée sponsorisée par les vodkas Belvédère, des alcôves évolutives concoctées par Marc Newson, Sophie Kalt, M/M Paris et autres copains artistes… (8, rue de Navarin, Paris (IXe), 01-48-78-31-80. Chambre double à 75, 120, 150 et 250 € la nuit).

Mais pour ceux qui voudraient retrouver une ancienne adresse rescapée des Halles et gôuter une excellente cuisine française : L’EPI d’OR
(25 rue Jean-Jacques Rousseau Paris 1er
tél. 01 42 36 38 12
réservation conseillée
fermé le dimanche
).